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Le Diable s’habille en Prada ou comment je cherche l’humour dans ce bouquin à la noix…

Andrea, journaliste débutante fraîchement débarquée de province, est engagée comme assistante personnelle de la rédactrice en chef de Runway, un grand magazine de mode new-yorkais. Un job prestigieux que tout le monde lui envie… Sauf que le rêve se transforme vite en cauchemar… Andrea se retrouve propulsée du jour au lendemain dans un univers hostile, peuplé de créatures aux langues fourchues et aux silhouettes acérées. Une drôle de secte dont les dieux ont pour noms Prada, Armani ou Versace… Miranda, sa patronne, tyrannique et narcissique, la traite comme bonne à tout faire, corvéable à merci et Andrea se retrouve chargée des « missions » les plus improbables : affréter un jet privé pour expédier le dernier Harry Potter aux enfants de Miranda qui vivent en Europe, localiser LA boutique dont Miranda a oublié le nom, mais où elle a repéré le meuble de ses rêves, faire en sorte que les repas de la diva soient toujours servis à l’exacte température… Alors que la poudre aux yeux se dissipe, Andrea commence à comprendre que « le job pour lequel des millions de filles seraient prêtes à mourir » pourrait bien la tuer, elle !

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Thèmes : Mode, Entreprise, Romance

Trigger Warning : Comportements abusifs

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Ai-je vraiment besoin de vous décrire ce roman ? Le Diable s’habille en Prada s’est fait connaître grâce au film du même nom (excellent d’ailleurs). Je connaissais le film, mais n’avais jamais testé le livre. Aujourd’hui, j’ai eu envie de pouvoir comparer les deux formats, m’attendant à retrouver ce que j’avais tant aimé dans le film : de l’humour, de la mode et une héroïne active et un peu cynique. Mais j’ai été déçue. Vraiment déçue de ce roman…

Très différent de sa version cinématographique, je ne m’y suis pas retrouvé, le trouvant long et plutôt fade. Andrea m’a tapé sur les nerfs tout au long du roman, toujours en train de traîner des pieds, de se plaindre, de souffler.

Voilà donc où m’avaient menée mes quatre années d’étude consacrées à analyser et décortiquer par le menu romans, pièces de théâtre, nouvelles et poèmes : à consoler une bestiole pourrie gâtée avec une tronche de chauve-souris tout en essayant de ne pas démolir une voiture qui ne m’appartenait pas et qui coûtait la peau du bas du dos.

Quand à Miranda, si j’ai adoré le jeu de Meryl Streep dans le film, cette Priestly là est mal exploitée. Le potentiel est là, mais, contrairement au film, l’autrice n’a pas su l’exploiter dans son roman. Les idées ne sont pas développées suffisamment et on s’ennuie face au manque de dynamisme et d’action.

Je vous conseille chaudement le film si vous ne l’avez pas vu parce qu’il est excellent, mais le livre ne vaut pas le coup. Je ne me suis jamais autant ennuyé en lisant un roman censé être drôle et qui ne m’a décroché aucun sourire.

55454Grand Format : Fleuve Noir – Plus édité / Poche : Pocket – 7.40€55454


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6 commentaires

  1. Ahah moi c’est l’inverse! J’ai pas fini de regarder le film (je me suis arrêtée aux 2/3) mais j’ai trouvé son propos bien plus banal que le bouquin.

    J’ai adoré ce livre par rapport aux autres chick-lit. Il n’est pas drôle en fait, je pense qu’il a été très mal marketé avec son côté acidulé, ses lettres rondes et ses dessins girly. Je l’ai trouvé bien plus humain, honnête et amer que les chick-lit habituels. Je reconnais que c’est souvent pas ce que cherchent les lecteurs de ce genre mais c’est pour ça que je l’ai aimé. C’est une histoire de choix de vie, des erreurs qu’on fait pour un objectif qu’on perd en route, de la manière dont on peut s’aveugler avec les idoles de la société moderne, de l’égoïsme qu’on peut avoir parfois. Ce n’est pas un thème unique dans la chick-lit mais d’habitude, les erreurs se règlent facilement, on ne perd pas grand-chose et l’héroïne n’en tire pas des leçons aussi dures.
    Je ne crois pas qu’Andrea soit faite pour être applaudie, je pense même qu’on peut lui en vouloir pour certaines attitudes tout en appréciant le roman et c’est pour ça que je l’ai trouvée intéressante, surtout quand on sait que ça s’inspire de l’expérience de l’auteur.
    J’ai aimé aussi (ATTENTION SPOILER) que ça ne se finisse pas vraiment bien, que sa rébellion ne lui rapporte rien, que sa démission n’affecte pas Miranda, parce que j’ai trouvé ça très réaliste. On m’a dit que le film offrait une fin complètement opposée et ça me parait dommage!

    Et pour le côté chick-lit, les descriptions, le décor, l’écriture sont quand même assez plaisants! 🙂 C’est drôle donc qu’on y ait vu l’inverse 😉

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  3. Ah toi aussi tu l’as lu !
    Pareil, j’ai été très déçue du livre, surtout que j’adore le film. J’ai trouvé que c’était une complainte perpétuelle d’Andréa, et à la fin, j’étais bien contente de quitter le personnage.

    Comme quoi, des fois, les adaptions cinématographiques/télévisuelles dépassent le matériau de base…

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