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Kobato un manga tout mignon signé Clamp !

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Kobato est une jeune fille qui découvre le monde des humains aux côtés d’Ioryogy, un chien en peluche qui parle et crache des flammes. Elle est chargée d’une mission: remplir une bouteille magique de « sentiments blessés ». Pour ce faire, Kobato doit acquérir la mystérieuse bouteille en se montrant capable de vivre parmi les hommes. C’est le début d’un voyage initiatique pour notre jeune héroïne, qui n’est pas au bout de ses surprises….. 

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D’abord prépublié dans le magazine Monthly Sunday GX, magazine pour garçon, Kobato (こばと) prends ses quartiers en 2006 dans le Newtype. Si Kobato a changé de route, c’est parce qu’après 7 chapitres, la série n’a pas été reconduite. Huit mois se sont écoulés avant qu’elle reprenne dans le Newtype, un magazine des éditions Kadokawa sur les anime spécialisé fantastique et SF, il publie parfois quelques manga. Kobato n’est pas la première série du studio à paraître dans les pages de ce magazine. En effet, Miyuki-chan in wonderland y avait fait ses premières armes en 1993.

Après des séries plutôt sombres comme Tsubasa Reservoir Chronicles ou encore XXX Holic, CLAMP revient à un genre proche de celui qui l’a rendu célèbre en France : le kawaï shônen. Proche de Sakura, tant au niveau du dessin que du scénario, Kobato tranche radicalement avec les autres œuvres de CLAMP : plus légère et plus colorée, elle ne compte que 6 tomes.

Ciblée pour un public féminin, Kobato renoue avec l’époque Chobits dans le découpage du scénario. Grâce à sa succession de petites histoires, le manga peut se lire facilement en plusieurs fois. Chaque chapitre raconte l’expérience de Kobato lors d’un événement humain comme la Saint Valentin, le Nouvel An ou encore Noël. Ces longues ellipses entre deux périodes de l’année ne nuisent pas à la lecture. Par ailleurs, de Chobits, Kobato reprend aussi beaucoup de personnages : on peut ainsi voir Tchii et Freya, le patron de la boulangerie, la concierge de l’établissement où vivent Tchii et Hideki, etc… Chose amusante, c’est dans l’appartement d’Hideki que Kobato s’installe.

Si l’œuvre met l’accent sur la douceur, on remarque tout de même une touche de sérieux et de mystère grâce au personnage de Ginsei, qui fait une courte apparition très remarquée, mais qui est-il ? Qui est vraiment Ioryogi ? D’où vient Kobato et quel est son vœu ? Pourquoi ne doit-elle pas quitter son chapeau ? Tant de questions qui donnent envie de connaitre la suite de l’histoire.

Graphiquement, une des particularités de ce manga est la forte utilisation de personnages SD (Super Deformed) ces petits personnages au corps déformé et à la bouille rigolote. C’est l’atout léger principal de l’œuvre. On passe plus de temps à voir Kobato déformée qu’avec son graphisme normal.

On s’attache ainsi plus facilement à l’héroïne et on rit beaucoup plus grâce à ce contraste original avec le décor fin et réaliste. Si le style de Clamp a beaucoup évolué au fil des années, Kobato montre encore une petite nouveauté dans le style des yeux, plus « brouillon » pour les personnages féminins qui contraste avec le style « net » des personnages masculins. On aime ou on n’aime pas cette nouveauté mais elle surprendra les lecteurs.

Kobato est donc un manga qui se démarque des autres oeuvres du Studio et qui fait passer un agréable moment. CLAMP a encore de la ressource passant, avec une facilité et une efficacité déconcertante, d’un genre à un autre.

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Mangaka : CLAMP / Nombre de tomes : 6 (Plus édité – Fini) / Anime : Oui

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  1. […] le studio enchaîne les bides (Gate 7, beau mais où on ne comprend rien ; Kobato dont la fin s’est montré très décevante,…), tout comme Kaori Yuki dont l’âge […]

  2. […] années, il faut se l’avouer, CLAMP déçoit : série prometteuse mal exploitée et sans fin (Kobato), conclusion incompréhensible et décevante (Tsubasa Reservoir Chronicle), superbes dessins mais […]

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