Élevée par une mère fondamentaliste intégriste, Carrietta White, adolescente et collégienne dans le Maine, découvre dans un moment de douleur terrible qu’elle détient des pouvoirs télékinésiques d’une rare force. Rejetant les obsessions religieuses et l’éducation sévère de sa mère,
Carrie tentera désespérément de s’intégrer au groupe de jeunes gens composé de beaux joueurs de football et de joli pom-pom girls du collège. Elle croira même, un court instant, avoir réussi.
Malheureusement pour la ville de Chamberlain, un concours de circonstances va pousser Carrie à se servir de son don pour se venger des humiliations que lui auront fait subir ses camarades de classe.
Thèmes : Horreur, fantastique, pouvoirs psychiques
Trigger warning : environnement sectaire, violence, meurtres, traumatismes, fanatisme, harcèlement scolaire
Carrie, je connaissais pour avoir vu le film de Brian de Palma il y a plusieurs années. Quand j’ai entendu qu’un remake allait sortir, j’ai eu envie de me plonger enfin dans le roman. C’est donc avec lui que je découvre la plume de Stephen King (j’avais tenté Dôme mais avait déchanté après trois pages).
Carrie est une jeune adolescente que la vie n’a pas épargnée. Au lycée, elle est la tête de turc. Et chez elle, ce n’est pas mieux. Vivant avec une mère fanatique de Jésus, elle passe le plus clair de son temps enfermé dans un placard étroit où sa mère l’oblige à prier. Une vie misérable à laquelle elle semble irrémédiablement condamnée. Et pourtant, les choses vont changer lorsqu’une de ses camarades décide de se repentir et lui offre la possibilité d’assister au bal de fin d’année avec le garçon le plus populaire du lycée…
-Rouge, murmura maman. J’aurais dû m’en douter qu’elle serait rouge. (…) Je vois tes salbosses. Tout le monde va les voir. Ils vont regarder ton corps. Le livre dit…
-Ce sont mes seins, maman. Toutes les femmes en ont.
-Enlève cette robe, dit maman.
-Non.
– Enlève cette robe, Carrie. Nous allons descendre et la brûler dans l’incinérateur; ensuite nous ferons des prières pour obtenir le pardon de Dieu. Nous ferons pénitence.(…)
Plutôt court, Carrie pose tout de suite l’intrigue. Stephen King incorpore dans son tout premier roman, des extraits de livres, de comptes rendus de police, de dépêches de presse afin d’ancrer un peu plus son histoire dans la réalité. Mais il fournit également au lecteur suffisamment d’informations pour le captiver jusqu’à la fin.
Car une fois que l’on a commencé Carrie, difficile de reposer le livre. Tout est fait de tel manière à ce que l’on ne le lâche plus ! Sans aucun temps mort, King développe son univers et son histoire avec un talent impressionnant. Très visuelle, sa plume capte le lecteur dont l’imagination boit les nombreuses descriptions. On comprend aisément que deux réalisateurs aient eu envie de l’adapter.
Car elle comptait bien les entraîner avec elle, jusqu’au dernier, et tout détruire par le feu jusqu’à ce que la puanteur de la ville calcinée imprégnât tout le pays.
Si comme moi, vous voulez découvrir Stephen King, je ne peux que vous conseiller de démarrer par Carrie. Sa thématique, encore malheureusement trop actuelle, en font un intemporel et parlera à toutes les générations. C’est également un classique à avoir dans toute bibliothèque d’amateurs d’horreur !
Grand format : Albin Michel – Plus édité / Poche : Livre de poche – 7.20€Mes chroniques sur les autres titres de l’auteur :
Docteur Sleep : Bon livre mais mauvaise suite
Il est dans ma pal, il me tarde de le lire encore plus depuis ton article !
Ah, c’est son premier roman ? Quel réussite pour un premier !
J’ai tellement envie de le lire *.*
Ĵe l’avais bien aimé ^^
je l’avais lu, j’aime beaucoup Stephen King mais ce n’est pas mon préféré. Je voudrais voir les films maintenant 🙂
[…] Carrie de Stephen King […]