Les vampires ont remporté une victoire décisive, et pour la première fois, les chasseurs de vampires sont contraints de battre en retraite !
Pour échapper à Crépuscule, leur nouvel ennemi, Buffy se tourne vers Oz, le loup-garou.
Après une petite frayeur suite à l’arrêt de la collaboration entre Soleil et Panini et la mise en danger de Fusion Comics, repris finalement par l’éditeur italien, Buffy revient dans un sixième tome d’une saison qui ne cesse de surprendre, et ce, pas forcément toujours dans le bon sens.
Alors que le précédent opus avait agacé au plus haut point face à son langage du futur incompréhensible, on constate une nette amélioration dans le scénario. Ce tome 6, intitulé Retraite, marque le grand retour d’un des personnages les plus aimés de la série: Oz. Et le garçon à bien changé depuis sa dernière apparition forte en émotion. Aujourd’hui vivant au Tibet, il est, sans doute, le seul personnage de la série qui s’en sort finalement plutôt bien.
Du côté de Buffy et des autres tueuses, on comprend enfin comment la situation de l’Elu du futur a pu se mettre en place. Et depuis le début de cette saison, c’est la première fois que l’on retrouve ce qui a fait le succès de la série de Joss Whedon. Peu d’humour pour le moment, mais une situation et des relations proches de la saison 4 et de l’époque Initiative.
Du côté du graphisme, il est clair que l’on voit l’amélioration même si beaucoup de personnages ne sont pas vraiment reconnaissables (mention spéciale pour Riley qui en perd sa cicatrice). Un défaut certes, mais qui finalement s’efface assez vite au profit de l’histoire.
Il était temps que cette saison remonte le niveau et la dernière partie de ce tome laisse présager de bonnes choses par la suite. A voir. Mais ce qui est sûr, c’est que l’on ne pardonnera pas une nouvelle baisse de qualité d’un comic qui ne satisfait franchement pas les fans d’une des séries les plus cultes des années 90….
Editeur : Panini – Prix : 14.95€
