Une bande de vampires japonais, capables de se changer en loups, panthères et nappes de brume, dérobe la faux mystique de Buffy, qui avait réveillé le pouvoir latent de l’armée des tueuses.
Désarmée face à ces adversaires intangibles, Buffy envoie Alex quérir l’aide d’une vieille connaissance, le seul vampire doté de pouvoirs similaires : Dracula en personne.
Pour ce troisième épisode, Whedon et Goddard nous offrent enfin un scénario presque digne de la série. L’organisation Crépuscule est mise de coté, mais sans pourtant disparaître totalement puisque le grand méchant en personne rend une petite visite à la tueuse, et il n‘est pas sans rappeler quelqu‘un! Si Warrren nous a été présenté dans le premier volume, impossible de ne pas faire le rapprochement avec Spike. Les flashbacks de la saison 7 sont plaisants à regarder,ancrant de plus en plus la BD comme la suite de la série télévisée, ce que l’on pouvait aisément oublier au vu des nombreux changements. L’humour que l’on aimait tant dans la série est plus présent que dans les deux premiers tomes réunis.
Malgré cela, le tout est entaché par la grosse nouveauté dans la vie sentimentale de Buffy. Son rapprochement plus qu’amical avec l’une des nouvelles tueuses laisse dans l’étonnement le plus total. Si la BD prend une tournure plus en rapport avec la série télévisée, cette nouveauté laisse une grosse incohérence avec le passé de la tueuse. Rien jusqu’à maintenant ne laissait supposer un coming out jusque là réservé à Willow. On se demande si c’est une bonne idée et nul doute que beaucoup de fans ne vont pas apprécier. Sérieusement, moi j’y ai vu un gros WTF? Enfin quoi! C’est Willow la lesbienne, pas Buffy! C’est comme si on nous disait qu’elles couchait toutes les deux quoi! C’est trop brutal comme revirement, trop soudain! Même pour Willow ça a été plus soigné, moins rapide, plus approfondi. Je ne la reconnais plus là, surtout avec le rêve que l’on découvre dans le premier tome où elle joue l’infirmière sexy avec Spike et Angel. Elle est en manque ok, mais à ce point là?
En tout cas, la meilleure surprise de ce tome, hormis Dracula, provient du changement de lieu. On retrouve avec plaisir un Dracula que l’on avait découvert avec humour et surprise dans la saison 5 le temps d’un épisode bien trop court. Les vampires japonais et les décors très lumineux de Tokyo sont un véritable souffle d’air frais dans une bd qui tendait vers un côté beaucoup trop sombre depuis le début. On remarque avec plaisir les références célèbres, on est attristé par le rebondissement tragique (j’aimais bien Renée moi, et Alex a déjà eu son compte avec Anya, il aurait mérité un peu de repit quand même) on rit, bref on est véritablement transporté avec le “scooby-gang” presque comme lors d’un épisode télévisé. On aurait presque tendance à dire qu’on tient le bon bout, mais “presque” seulement, car un long chemin reste quand même à parcourir pour avoir une « saison » digne de la série télévisée.
Par contre, j’aime de plus en plus Dawn dans cette saison. Le coté Géant la rend plus supportable qu’elle ne l’était avant. Elle a grandi et c’est tant mieux parce que son coté chieuse me tapait littéralement sur les nerfs.
Coté édition, on a le droit à de la qualité. Couverture cartonnée, illustrations de Jo Chen toujours aussi somptueuses, un beau papier, une belle épaisseur, une impression sans tache, qui en font un beau livre et un bel objet pour les fans. Je ne suis décidément pas déçue de cette édition qui vaut largement son prix.
Editeur : Panini – Prix : 14.95€
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