1re Vague : extinction des feux. 2e Vague : déferlante. 3e Vague : pandémie. 4e Vague : silence. À l’aube de la 5e Vague, sur une autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper… Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant
quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés.
Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu’à ce qu’elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son ultime espoir de sauver son petit frère. Du moins si Evan est bien celui qu’il prétend…
Ils connaissent notre manière de penser. Ils savent comment nous exterminer. Ils nous ont enlevé toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir…
Il m’aura fallu du temps pour m’y mettre, mais ça y est ! La 5e Vague n’est plus un mystère pour moi. Je le remarque, ces derniers temps, je suis dans une grosse phase dystopie. Après Traqué, Mystic City, Divided, j’enchaîne avec La 5e Vague.
A partir du moment où j’ai appris qu’un film allait être adapté du livre, j’ai su que je ne devais pas tarder à plonger dans l’histoire de Cassie. Parce que je voulais absolument découvrir l’histoire avant de voir sa version cinématographique.
Nous lui donnions différents noms: la Mort Rouge ou l’Épidémie Sanguine. La Peste. Le Tsunami Rouge. Le Quatrième Cavalier de l’Apocalypse. Quelle que soit l’appellation, au bout de trois mois, quatre-vingt-dix-sept pour cent de la population restante avait succombé.
Ça fait beaucoup de larmes de sang.
Le temps s’écoulait à l’envers. La 1re Vague nous a tout à coup ramenés au XVIIIe siècle. La 2e, elle, nous a plongés au néolithique.
Nous étions redevenus des chasseurs-cueilleurs. Des nomades. Retombés au pied de la pyramide de l’évolution.
Cependant, nous n’étions pas prêts à abandonner tout espoir. Non. Pas tout de suite. (…)
Nous pensions qu’ils nous avaient déjà tout envoyé – ou au moins le pire, parce qu’il était difficile d’imaginer pire que la Mort Rouge. Ceux d’entre nous qui avaient survécu à la 3e Vague – ceux qui possédaient une bonne immunité naturelle contre la pandémie – se calfeutraient chez eux après avoir empilé des vivres et attendaient que les responsables au gouvernement nous expliquent quoi faire.
Et ce qui m’a immédiatement frappé, c’est le langage “cru” de Cassie. Rick Yancey n’y va pas de main morte. Et ça me plait ! Pas de chichis, Cassie est une héroïne à fort caractère. En même temps, lorsque l’on se dit que l’on est peut-être la dernière représente du genre humain sur terre, de la volonté et du tempérament, il en faut !
L’originalité de ce roman réside dans son traitement des vilains. Contrairement aux livres du même genre, impossible ici de savoir qui est le méchant. Ils sont parmi nous (mais ça on le savait déjà depuis les années 90), mais impossible de les différencier de nous. Et si votre voisin était un extraterrestre ? Votre boss ? Votre prof ? Ou même vous ? Qui sait ? On est plus sûrs de rien de nos jours.
A présent, Evan ne porte plus que son sous-vêtement.
– Est-ce que je dois vérifier l’état de ton cul ?
– Oui, j’aimerais bien ton opinion.
– Arrête tes tentatives d’humour, tu veux ?Je découpe la toile sur ses hanches et baisse son slip, le mettant à nu. Son cul est dans un sale état. Je veux dire par là qu’il est criblé de plombs. Sinon il est plutôt pas mal. Je tamponne le sang presque coagulé avec des carrés de gaze trouvés dans notre trousse de secours, en retenant des gloussements hystériques. Je mets ça sur le compte du stress,, et non sur le fait que je suis en train d’essuyer le cul d’Evan Walker.
L’autre particularité appréciable de La 5e Vague, ce sont ses différents narrateurs. Cassie l’ignore, mais elle n’est pas seule sur terre et pour nous lecteurs, c’est la promesse d’un plaisir de lecture encore plus intense. Car les points de vue sont nombreux. Ce n’est pas un, mais bien trois protagonistes que l’on découvre. Sont-ils tous humains ? Sont-ils tous gentils ? Seul le temps nous le dira. En attendant, on adore découvrir, au long de notre lecture, les liens unissant nos trois personnages et leurs histoires personnelles.
Rick Yancey pense à tout et offre une histoire incroyable. Il faut un certain talent pour mettre au point une narration à trois voix aussi complexe. Et ce talent, l’auteur le possède assurément. J’ai beaucoup aimé ce roman et ne peut que vous le recommander chaudement.
C’est maintenant, impatiente et tendue pour le destin de nos héros, que je vais découvrir le tome 2 de La 5e Vague : La Mer Infinie.
Grand Format : Robert Laffont (Collection R) – 18,50€ / Poche : PKJ – 8.30€
Il faut que je le tente ^^
Je l’ai beaucoup aimé également, et je suis contente qu’il t’ai plu.
[…] possibles de la dystopie dans une seule histoire : aliens, éradication de l’humanité (La 5e Vague), société préservant l’humanité contre la liberté de ses pairs (Divergent, Hunger […]
[…] possibles de la dystopie dans une seule histoire : aliens, éradication de l’humanité (La 5e Vague), société préservant l’humanité contre la liberté de ses pairs (Divergent, Hunger […]