Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…
C’est suite à la révélation de la couverture du tome 3 que j’ai eu envie de me plonger dans cette série. J’ai donc sorti La Sélection de ma PAL et j’ai commencé ma lecture. Lecture que je n’ai pas su arrêter tellement j’ai été prise dans le tourbillon aventuresque d’America.
A première vue, l’histoire est simple : un prince cherche une princesse, les filles du peuple peuvent postuler, 35 parmi des milliers sont retenues pour la sélection au Palais.
-Et vous, mademoiselle, qu’est-ce qui vous a poussée à participer à la Sélection ? L’homme ou le trône ?
-En fait, je suis arrivée ici par erreur.
-Par erreur ?
-Oui. Plus ou moins. C’est une longue histoire. Et maintenant… me voilà. Je ne me bats pour rien de tout. Le but ultime, c’est de me remplir l’estomac jusqu’à ce que vous me montriez la porte.
Mais en fait, on se rend vite compte que tout est beaucoup plus compliqué. Car derrière cette histoire d’amour en devenir, c’est une véritable réflexion sur le régime au pouvoir que le lecteur va développer en même temps que son héroïne.
Malgré ses nombreuses pages, on ne fait qu’une bouchée de la Sélection. Les 343 pages sont rapidement englouties. Car la plume de Kiera Cass envoûte et, à ce moment-là, impossible de refermer le livre.
Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.
Première cause : le scénario, passionnant, intrigant, avec ses paillettes et ses défauts. Un palais comme celui du Prince et la possibilité de devenir Princesse quand on est fille du peuple, ça ferait rêver même la plus réfractaire d’entre nous.
Deuxième cause : les personnages bien sûr. J’ai beaucoup aimé le personnage d’America. Naturelle, le fait qu’elle ne veuille pas participer à la Sélection en fait véritablement l’originalité de cette série. Elle a les pieds sur Terre, ne se laisse pas influencer par le faste du Palais et son nouveau train de vie et j’apprécie énormément cela.
L’emblème national surgit enfin. Tout en haut de l’écran, le visage de Maxon s’inscrit dans une fenêtre, ce qui permet aux spectateurs d’apprécier ses réactions en direct. Gavril tient dans sa main les fiches qui portent le nom de trente-cinq chanceuses dont la vie, pour citer la reine, va basculer à tout jamais. La Sélection démarre enfin.
Quant à Maxon, on sent un personnage complexe derrière cette façade froide et commune que le Prince s’est créé. Que cache-t-il ce prince si convoité ? On aimerait bien le découvrir.
En revanche, Aspen me tape sur les nerfs et je n’apprécie pas du tout du tout ce garçon. Trop sûr de lui, il met en danger la jeune fille qu’il est censé aimer en prenant des risques pour pouvoir passer quelques minutes avec elle. Et quelle arrogance ! Raaaaah s’il pouvait dégager rapidement, ça lui ferait les pieds tiens.
– Elle fait beaucoup d’efforts, mademoiselle, mais, un jour ou l’autre, elle va craquer.
J’observe Lucy du coin de l’oeil. Elle a fini par s’endormir sur le lit alors que le soleil brille encore haut dans le ciel.
Le reste de ma journée, je la passe plongée dans un livre. Anne et Mary époussettent des meubles déjà époussetés. Nous restons aussi silencieuses que possible, de peur de réveiller Lucy. Et je me fais une promesse en mon for intérieur: c’est la dernière fois que Lucy endure pareil calvaire.
Par contre, alors que d’habitude ce genre de personnage me met les nerfs en pelote, là, je suis tombée sous le charme de cette peste qu’est Céleste. Oh je ne l’aime pas du tout, elle est horrible, mais sa relation conflictuelle avec America est très plaisante à suivre et c’est elle la véritable rivale de notre héroïne.
A la fin de la Sélection, j’ai tout de suite enchaîné avec L’Elite et au moment où j’écris ces lignes, je l’ai déjà terminé. Il va donc falloir attendre le tome 3. Une attente interminable ! Qu’adviendra-t-il d’America ? Flanquera-t-elle sa rouste à Aspen qui le mérite cent fois ? J’espère bien !
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Un premier tome que j’avais beaucoup aimé. La suite avait su me plaire tout autant. J’ai hâte de découvrir la suite (mais l’attente va être longue).
Il faut que je commence l’Elite 🙂
Dire que je n’ai pas encore lu le tome 2.
En tout cas, j’ai adoré ce tome 1 aussi.
C’est clair que Céleste est une petite peste !
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[…] agréable, la plume de l’auteur est plus qu’accessible. Idem pour Kiera Cass avec sa Sélection de […]
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