Blablas autour du livre

Obsession : Interview de Catherine Kalengula

rencontre-aveccatherine-kalengula

55454

Bonjour à tous, ce soir nous inaugurons une nouvelle partie du blog, qui, je l’espère s’agrandira avec le temps. Et c’est la très gentille Catherine Kalengula qui nous fait l’honneur de répondre à nos questions.

Bonjour Catherine !

Roman---ObsessionTout d’abord, merci d’accorder une interview pour les lecteurs d’Heaven’s Books, c’est un honneur de vous avoir parmi nous.
Tout l’honneur est vraiment pour moi ! Merci à vous, chère Miawka, pour votre invitation !

Votre livre Obsession est sorti le 15 Septembre dernier et reçoit de très bons échos, je suppose que vous devez en être ravie !
Les bons échos que j’ai reçus me touchent infiniment…. Ils sont une source d’encouragement sans pareil, un merveilleux carburant. J’imprime chacun d’entre eux ! J’avais attendu la date de sortie d’Obsession avec fébrilité et anxiété, ne sachant pas quel accueil il recevrait. C’est terrifiant d’être jugée comme « premier » auteur français chez Black Moon !

Comment vous est venue l’idée de ce livre ?
C’est vraiment de l’ordre du hasard ! Durant l’été 2009, ma fille de quinze ans était en train de lire « Sortilège » (une réecriture moderne de La Belle et la Bête, ndlr) et ce concept de « recyclage » (faire du neuf avec du vieux !) m’a paru absolument brillante. L’idée duFantôme de l’Opéra m’est ensuite venue rapidement. Et je me suis dit que peut-être, un être fantomatique changerait des vampires. Mais c’est surtout l’histoire d’amour entre le fantôme et la jeune artiste qui m’a donné envie d’écrire Obsession.

Pouvez-vous nous parler de vos inspirations ?
TOUT, mais surtout, j’essaye de cerner les tendances.

Parlez-nous un peu de vous. Vous avez déjà sortis plusieurs livres pour enfants (pour Disney et Hachette, ndlr), avez-vous toujours voulu devenir écrivain ? Quelles sont vos passions ?
On va dire que j’ai toujours eu beaucoup (trop ?) d’imagination ! Chaque soir, étant petite, j’imaginais mes propres histoires avant de m’endormir. Et j’en rêvais encore parfois les yeux grands ouverts, à l’école. Je n’ai pas d’autre passion – bien sûr, à part la lecture. Une fois, j’ai entendu dire qu’il fallait suivre un seul objectif, pour espérer l’atteindre, et j’ai choisi d’appliquer ce principe de vie à la lettre.

Pour nos jeunes auteurs en herbes, pourriez-vous nous préciser votre parcours ?
J’ai exercé une ribambelle de métiers, en France et en Angleterre – serveuse, guide touristique, ouvrière, secrétaire, dentellière… -, sans rapport avec l’écriture, mais qui ont eu le mérite de nourrir mon expérience et de multiplier les rencontres – le terreau qui me permet d’écrire avec mon âme. Puis, j’ai écrit pendant trois ans pour la presse jeunesse. De cette période, j’ai gardé trois classeurs remplis de réponses négatives d’éditeurs ! Pour les auteurs en herbe, je pense qu’il ne faut pas hésiter à se remettre en cause pour progresser. Il n’y a pas – et c’est bien dommage ! – d’école pour romanciers, aussi il faut essayer d’apprendre par soi-même, d’attraper des conseils çà et là.

En tant qu’auteur, comment organisez-vous vos écrits ? Avez-vous des petites manies, des habitudes ?
J’écris le matin, très tôt, avant le réveil de ma petite dernière, et aussi parce que c’est l’heure où mon cerveau est le plus apte à écrire. J’écris rarement plus de trois heures d’affilées, parce qu’après, je ne suis plus bonne à rien.

Avez-vous des projets ? Pouvez-vous nous en parler ?
J’ai soumis une nouvelle idée à l’éditeur, et j’attends son verdict dans les jours à venir… Ce serait un autre projet de « paranormal romance », qui se déroulerait en France cette fois, avec une héroïne plus forte. Je travaille aussi sur une idée de romans pour les plus jeunes.

Revenons désormais à Obsession, comment vous est venue l’idée du personnage de Chance ?
Très naturellement ! Je ne voulais pas d’un fantôme niais, je le souhaitais sulfureux, dangereux, et bien sûr, infiniment séduisant et sensuel ! Je suis particulièrement heureuse de voir que mon démoniaque Chance suscite de l’intérêt dans les avis que j’ai pu lire.

Attention Spoilers ! Pourquoi avoir choisi les années 60 pour la mort de celui-ci ? Attention Spoilers !
Je ne voulais pas d’une époque trop reculée. Il fallait aussi que l’histoire d’amour entre Chance et Louise, terminée de manière si dramatique, soit crédible. Le fait que Chance était blanc, et Louise, afro américaine, posait davantage problème à cette époque marquée entre autre par le racisme et l’assassinat de Martin Luther King.

Y a t’il un peu de vous dans le personnage de Gisèle ? Vous avez vécu plusieurs années en Angleterre, vous êtes-vous inspiré de votre expérience pour retranscrire le parcours de votre personnage ?
Je sais que de nombreux lecteurs trouvent Gisèle naïve, et sans doute, je l’étais aussi à son âge ! Elle a choisi de poursuivre un rêve, qui peut paraître utopique, mais je suis bien placée pour dire que certains rêves se réalisent à force de persévérance. Et vous avez bien deviné, j’ai mis un peu de mon expérience d’expatriée dans son parcours. Ce n’est pas facile au début, de se retrouver seule dans un autre pays.

Fût-il difficile de le faire accepter par un éditeur ? Blackmoon fût-il votre premier choix ?
En 2007, j’ai rencontré deux merveilleuses éditrices chez Hachette, Caroline et Cécile, qui m’ont donné la chance d’être publiée dans la collection Planète filles. En septembre 2009, je leur ai proposé l’idée d’Obsession.Seulement, Blackmoon est une collection très particulière, et Obsession n’a pu y figurer qu’après plusieurs réécritures et l’aide fabuleuse d’Isabel, mon éditrice actuelle. Je n’ai su qu’en mai qu’il allait être publié enBlackmoon, vous imaginez ma joie.

Avez-vous une anecdote à révéler sur la période d’écriture du livre ?
Circonstances personnelles : j’ai écrit Obsession, tout en me réveillant dix fois par nuit pour allaiter mon bébé – que je continuais au petit matin d’allaiter devant mon clavier !

Pensez-vous faire revivre Gisèle dans une nouvelle aventure ? Les théâtres sont nombreux à Broadway. 🙂
C’est encore à l’étude. Plusieurs paramètres entrent en jeu, les ventes, mais aussi l’intérêt de proposer une suite sans Chance ? Si certains ont des idées, je suis preneuse !

Le titre du livre a été choisi par les membres de lecture-academy (site communautaire d’Hachette), comment avez-vous accueilli l’idée ? Aviez-vous déjà une idée de titre pour Obsession ?
Je les en remercie de tout cœur ! Obsession était mon préféré. Au départ, il devait s’appeler Casting (c’était l’idée de l’éditrice et je l’aimais bien également, même s’il faisait peut-être un peu plus chick-lit), mais ce titre était déjà pris en littérature jeunesse.

Pour terminer, un dernier mot pour vos lecteurs ?
Un seul mot, prononcé du fond du cœur : MERCI !

Merci à vous Catherine et encore une fois félicitations pour la sortie d’Obsession ! En espérant vous revoir très vite !

Je rappelle qu’Obsession est donc disponible depuis le 15 Septembre dans toutes les bonnes librairies (voir ma critique ici). Le livre a reçu de très bons échos : dévoreuse2livre, pimprenelle, Tess, Stephie76, Celsmoon.

55454

0 commentaire

  1. […] Interview : Catherine Kalengula nous parle d’Obsession […]

Répondre à Sommaire de la catégorie Ados et YA – Parole de Libraire ! Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.