Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…
Hunger Games, ça fait des années que j’en entends parler sans pour autant sauter le pas. J’ai acheté le tome 1 en anglais que je n’ai jamais lu par flemme (les livres en anglais c’est beau mais faut avoir envie de lire en anglais hein). Et puis, il y a quelques mois de ça, j’ai été voir le film. Plus par curiosité qu’autre chose parce que, à force d’en avoir entendu parler partout, j’ai eu envie de me faire mon propre avis. Si tu as lu ma chronique, lecteur, tu sais quej’ai adoré. J’ai donc, ni une ni deux, acheté le livre en français cette fois (on ne se refait pas) et j’ai démarré ma lecture.
J’étais persuadée d’accrocher à mort et de lire le bouquin en deux jours comme c’était le cas pour beaucoup. Je ne m’attendais clairement pas à galérer pendant des semaines. Pas que j’ai détesté, c’est tout le contraire. Mais le film étant extrêmement fidèle au bouquin, toutes les surprises et rebondissements n’ont eu aucun effet sur moi. Si tu lis des livres toi aussi (sinon je me demande pourquoi tu es ici), tu le sais, avoir des surprises et se sentir happé dans ta lecture est primordial.
– Je suis volontaire ! m’écrié-je. Je me porte volontaire comme tribut !
Voilà qui provoque une certaine confusion sur l’estrade. Le District Douze n’a plus connu de volontaires depuis des décennies, et le protocole est quelque peu rouillé. Quand un tribut est désigné par le sort, la règle autorise un autre enfant à le remplacer, tant qu’il est éligible et du même sexe. Dans certains districts, où remporter la Moisson est considéré comme un immense honneur, beaucoup sont prêts à risquer leur vie, et le processus peut se révéler compliqué. Mais dans le district Douze, où le mot de “tribut” rime avec “vaincu”, les volontaires sont une espèce disparue depuis longtemps.
Plusieurs fois j’ai cru que j’allais stopper et passer directement au deux puisque j’avais déjà connaissance de tous les éléments. Mais j’ai tenu bon, je me suis accroché et j’ai lu le livre en entier. Clairement, j’y ai retrouvé l’ambiance découverte dans l’adaptation ciné (une phrase qui paraît con comme ça, mais c’est vrai) et j’ai aimé retrouver les personnages que j’avais tant appréciés (Team Peeta!).
Si le pitch d’Hunger Games ressemble fortement à Battle Royale, le livre s’en éloigne rapidement. Clairement, le système dans l’arène est le même, mais c’est tout. L’univers, l’ambiance, l’intrigue sont différents. On se retrouve donc dans une Amérique découpée en douze districts (le treizième ayant été rayé de la carte) dont chacun est spécialisé dans une production (charbon, vêtements, nourriture,…) et doit rendre des comptes au Capitole. Pour palier à la rébellion qui s’est tenu 74 ans plus tôt, chaque district doit donner deux tributs (un mâle, une femelle) chaque année, pour les jeux. Une manière de se rappeler que personne n’est à l’abri et que l’ordre doit régner. Dans ces Hunger games, les 24 tributs devront s’entre-tuer afin qu’un seul ne survive.
Je redresse les épaules. Je me tiens aussi droite que possible. Le cylindre se lève. Pendant une quinzaine de secondes, je reste plongée dans le noir complet. Après quoi je sens la plaque métallique me pousser au-dehors, à l’air libre. Eblouie par le soleil, je perçois juste une forte brise ainsi qu’une odeur prometteuse de sapin. Puis j’entends tonner autour de moi la voix de Claudius Templesmith, le speaker légendaire :
– Mesdames et messieurs, que les soixante-quatorzième Hunger Games commencent !
Manque de pot pour le Capitole, cette année, le district douze voit une volontaire pointer le bout de son nez. Son nom ? Katniss Everdeen. Et la demoiselle, qui ne pense qu’à sauver sa sœur tirée au sort, ne se rend pas compte que sa participation aux jeux va profondément changer les districts et l’ordre établi.
Katniss est un des personnages que j’apprécie le plus même si son tempérament changeant m’irrite souvent. C’est cependant Peeta qui se trouve être mon favori. Habituellement attirée par les bruns un peu mystérieux, que l’on voit pas souvent et qui ont clairement un truc (vous reconnaîtrez Gale bien sur), j’ai été surprise d’avoir tant d’affection pour ce blondinet un peu banal, qui ne cesse de répéter qu’il aime la fille qu’il doit tuer. Ses discours ont su me toucher comme c’est le cas pour les personnages du livre.
Rue, vêtue d’une robe arachnéenne surmontée de deux ailes, trottine jusqu’à Claudius. Le silence se fait dans la foule à la vue de cette petite fée. Claudius se montre très gentil avec elle, la complimente pour son sept à l’entraînement, un excellent score pour une si petite fille. Quand il lui demande quel sera son principal atout dans l’arène, elle n’hésite pas.
– Je suis très difficile à attraper, dit-elle d’une petite voix fluette. Et si on ne peut pas m’attraper, on ne peut pas me tuer. Alors ne m’enterrez pas tout de suite.
Gale, en revanche, me tape pleinement sur les nerfs. Impossible de m’attacher à ce jeune homme, bien sous toutes les formes mais ultra stéréotypé, à l’inverse de Peeta qui est largement plus complexe. J’ai également ressenti une pleine affection pour Rue bien sur, et plus surprenant pour la renarde. On la voit peu, mais je trouve sa technique de survie assez courageuse.
On m’avait dit que le livre contenait des scènes de survie plus approfondies que dans le film, ce qui paraît logique. Mais à part la scène finale je n’ai pas ressentie de très grande différence. Et c’est ça, je crois, qui m’a donné du mal.Je conseille donc vivement de lire le livre AVANT de voir le film pour tous les curieux qui n’aurait pas encore sauté le pas.
Pour les autres, accrochez-vous si vous le voulez mais passé directement au tome deux ne vous handicapera pas. Pour exemple, j’ai mis moins d’une semaine à lire la suite sans pouvoir m’arrêter dans les transports et sur mon chemin, à pieds et j’enchaînerai directement avec le trois.
Malgré une lecture difficile donc, je suis devenue pleinement accro à Hunger Games. Happy Hunger Games and may the odds be always in your favor !
Grand format : PKJ – 18.15€ / Poche : PKJ – 7.90€
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[…] beaucoup d’estime pour ce personnage ressemblant, sur plusieurs points à Katniss de la saga Hunger Games. Saga dont beaucoup auront fait le rapprochement avec Divergente. Souvent à tort. Car, mis à part […]
Le meilleur de la série pour moi ^^
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