Haruhi est lycéen. Élève brillant mais démuni, ses résultats scolaires lui ont toutefois permis de rentrer comme boursier dans un établissement privé de très grand standing : le lycée “Cerisiers et Orchidées”. Un jour, alors qu’il est à la recherche d’un endroit calme pour étudier, il décide de franchir la porte de la salle de musique numéro trois. Derrière… le “cercle d’hôtes”, un groupe de six jeunes garçons qui vendent leur beauté à des étudiantes riches et oisives. Cherchant à s’en échapper, Haruhi brise malencontreusement un vase d’une valeur de 8 millions de yens ! Pour rembourser sa dette, il est obligé d’entrer comme membre dans ce cercle peu commun…
Host Club (Ôran kôkô Host Club) est un manga en 18 tomes crée par Hatori Bisco et publié depuis 2002 chez Hakusensha. Prépublié dans le magazine LaLa, la série est terminée au Japon depuis 2011. Complètement délirant, Host Club invite le lecteur à découvrir le monde secret des clubs d’hôtes via celui du lycée “Cerisiers et Orchidées“, un établissement de haut standing.
En France, le manga est édité par Panini depuis 2006. Pour la petite anecdote, la série a vu de nombreux changements de couleur pour ses couvertures. Ainsi, alors que la première édition possède des couvertures roses, les éditions suivantes ont des couvertures vert turquoises. Les derniers volumes ont, quant à eux des couleurs différentes.
Host Club, est un ovni dans le genre shôjo. Avoir pour héros un prolétaire parmi des riches très allumés, c’est original et plaisant à lire. Ici pas de fil conducteur, le manga avance par petites histoires presque indépendantes les uns des autres.
Si coté scénario c’est parfois lourd (il faut le reconnaître, il y a parfois beaucoup de texte), la force de la série réside au niveau des personnages. Chacun a son caractère propre et est déluré à sa manière, impossible de ne pas craquer pour au moins l’un d’entre eux.
J’ai d’ailleurs un gros faible pour Tamaki qui fait vraiment pitié ! Sous ses airs de beau jeune homme intelligent se cache en fait un vrai gosse totalement idiot. Sa relation avec Haruhi est l’une des meilleures relations que j’ai pu noter dans tous les manga que j’ai pu lire. Une relation fort bien mise en avant dans l’anime que je vous conseille.
En 18 tomes, Host Club ne m’a jamais déçue. Rarement série n’aura été si drôle et si rafraîchissante. Si vous recherchez un manga comique, pas prise de tête qui prouve que pour une fois, shôjo ne rime pas forcément avec histoire d’amour fleur bleue, Host Club est pour vous !
Mangaka : Bisco Hatori / Nombre de tomes : 18 (Plus édité – Fini) / Anime : Oui