Après avoir sauvé Julian d’une condamnation à mort, Lena et ses amis regagnent la Nature. Mais celle-ci n’est plus un lieu sûr, des rebellions ont éclaté partout dans le pays et les Régulateurs sont postés à la frontière, à l’affût de toute transgression.
Le gouvernement ne peut plus nier l’existence des Invalides et la menace qu’ils représentent. Tandis que Lena mène la Résistance prenant chaque fois plus de risques, sa meilleure amie Hana vit une vie sans amour au bras du jeune maire de Portland… Leurs récits se déroulent en parallèle, leurs voix alternent : quand les deux amies se retrouveront-elles ?
Ah Delirium ! Il faut le savoir, quand j’ai lu le premier tome de cette saga, je découvrais par la même occasion Lauren Oliver. Le coup de coeur, tant pour l’histoire que pour la plume de l’auteur a été immédiat. Il s’est confirmé lorsque j’ai lu Le Dernier Jour de ma vie.
Mais, il a fallu le reconnaître à la lecture de Pandemonium, la suite de Delirium, le plaisir n’était plus là. Décevant, moins bon que le début, on avait peine à retrouver ce que l’on avait tant aimé dans la plume de Lauren Oliver. Pourtant, pleins d’espoir, on attendait la conclusion avec impatience, persuadés que les réponses à nos questions s’y trouverait et que Lauren Oliver nous offrirait une qualité égale à celle de Delirium.
Dans le miroir, je croise fugitivement le reflet de Lena, qui me fixe. Un souvenir, une vision du passé enterré. Un battement de cils.
Elle s’évanouit.
Et malheureusement, force est de constater qu’il n’en est rien. Impatiente de découvrir la fin de cette trilogie, je me suis lancée à corps perdu dedans. Mes repères n’étaient plus là, puisque je suivais désormais, non plus Lena seule, mais également Hana, sa meilleure amie. Il m’a fallu du temps pour me rappeler d’elle et je n’étais pas emballée par son apparition. Aujourd’hui, je suis heureuse de ses apparitions, tant celles de Lena se trouvaient fades.
La Lena que l’on aimait tant, celle qui se battait malgré tout, eh bien, je ne l’ai pas retrouvée ici. Trop occupée à se soucier de son dilemme amoureux, ses “chapitres” se sont rapidement révélés sans intérêt. Préférant de ce fait, Hana, qui, elle, se trouvait au coeur des événements. Malgré son côté naif et son opération, elle est la révélation de ce tome.
Un vieux vers, tiré d’un texte interdit, que Raven m’a montré un jour me revient en mémoire. « Celui qui s’élance vers le ciel peut certes tomber. Mais il peut aussi s’envoler. » Le moment est venu de s’élancer.
A croire que Lauren Oliver délaisse ses personnages principaux : même Julian, que l’on commençait à apprécier s’est vu mis de côté, relégué au rang de personnage secondaire (très secondaire). Même moi, qui est plutôt en faveur d’Alex, ai eu de la pitié pour le traitement que Lena lui inflige.
Seulement voilà, le résultat final, le choix de Lena, la fin de la bataille, bref, la véritable conclusion de la saga, celle que l’on attend depuis la fin du premier tome, nous ne l’avons pas et nous ne l’aurons jamais. Et c’est là que le bas blesse.
– Ça suffit maintenant. Assez. C’est fini, d’accord ? Tout est fini, maintenant.
– Alex, s’il te plaît…
– Stop !
Sa voix claque avec autant de violence qu’une gifle. Il me relâche et je titube.
– Alex est mort, tu m’entends ? Tout ça … nos sentiments, ce qu’ils signifiaient… c’est derrière nous, d’accord ? Enterré. Désintégré.
-Alex !
Il s’est déjà détourné et fait volte-face. Le clair de lune jette un éclairage cru et violent sur lui, le rendant semblable au sujet en deux dimensions d’une photo, écrasé par un flash surpuissant.
– Je ne t’aime pas, Lena. Tu comprends ? Je ne t’ai jamais aimée.
Préférant laisser au lecteur la possibilité d’inventer la suite de l’histoire, comme elle aimait le faire petite, Lauren Oliver laisse une porte de sortie béante sur sa série. Laissant une impression de bâclage, un sentiment d’impuissance énorme pour un lecteur qui se sent floué.
C’est donc sur une note amère, très amère que se termine cette saga en demi-teinte. Avec un début prometteur et une fin qui n’en est pas une. Quel dommage.
Grand format : Blackmoon– Plus édité / Poche : Livre de Poche – 7.90€
[…] ← Delirium tome 3 : Voilà, c’est fini… […]
[…] Ping : Delirium tome 3 : Voilà, c’est fini… | Les chroniques de Miawka […]
[…] Pingback: Delirium tome 3 : Voilà, c’est fini… | Les chroniques de Miawka […]
J’en suis au début du deuxième tome, et j’avoue que j’ai été extrêmement dégouté de mettre aperçu qu’au final, Léna et Alex ne retrouveront jamais leur relations du premier tome. La fin de ce dernier m’a laissé perplexe et ça m’a vraiment donné envie de connaitre le dénouement, et au final, en le connaissant, je me retrouve assez déçu. Certes, je lirais la série entièrement, mais le premier tome restera, je pense, mon préféré. Les sentiments qui ressortaient de ce livre étaient magiques ! J’ai adoré, limite j’en pleurais !
[…] Ping: Delirium tome 3 : Voilà, c’est fini… | Les chroniques de Miawka […]
Assez d’accord avec le post … je dois dire que la fin laisse sur sa faim ! La question que tu te poses à la fin du 2 eme tome de savoir avec qui Léna va finir reste sans réponse, tu ne sais non plus pas ce qui va arriver ensuite pour tous les invalides puisque, effectivement, ils ont reprit le contrôle de Portland mais ça n’est qu’une ville parmi tant d’autres… j’ai même lu l’histoire courte d’Alex espérant avoir la conclusion qu’il me manquait ou tout du moins son point de vu de l’histoire, vivre le moment où il retrouve Léna ! Mais une fois encore déception puisque le livre s’arrête au moment où il part la retrouver … en bref une bonne histoire pleine de promesses qui laisse un goût de déception amère dernière elle !
Tout à fait. Un bien beau gâchis selon moi. Je trouve ça dommage parce que l’autrice était vraiment bien partie !
[…] trilogie dystopique. A croire que j’étais dans ma période puisque je venais de terminer le dernier tome de Delirium et que j’enchaînais par la suite avec Divergent (un coup de coeur au passage) Il faut dire […]