Les morts de la Loraille ne reposent pas en paix.
Artemisia suit l’enseignement pour devenir une sœur grise, chargée de purifier les corps des défunts pour que leur âme puisse gagner l’au-delà ; dans le cas contraire, ils se relèvent sous la forme d’esprits vengeurs qui s’en prennent aux vivants. Un travail de l’ombre qui lui convient parfaitement : Artemisia préfère avoir affaire aux morts plutôt qu’aux vivants, qui se méfient de ses mains brûlées et de son passé trouble.
Quand son couvent est attaqué par des soldats possédés, Artemisia n’a d’autre choix que de réveiller un antique esprit emprisonné dans une relique. Faire appel à l’extraordinaire pouvoir de cet esprit malfaisant menace de la consumer, mais le mal se répand sur la Loraille, et pousse la jeune fille à remettre en question tout ce qu’on lui a enseigné. Ce revenant est peut-être le seul être qui puisse aider Artemisia à vaincre l’ennemi… si tant est qu’il ne la trahisse pas en premier.
Thèmes : Magie, sorcellerie, Livres, bibliothèques, démons, conspiration, Personnage secondaire LGBTQ+
Trigger warning : Mort, violence, agression, drogue, addiction, deuil
J’ai tellement aimé Sorcery of Thorns de Margaret Rogerson, que, quand Vespertine est sorti, je me suis lancé dedans aussitôt, sans même lire le résumé. Parce que je sais que l’écriture de l’autrice est si bonne que je vais à coup sûr passer un bon moment. Et ça n’a pas loupé !
Alors que Sorcery of Thorns parlait de complot, de livres et de magie, Vespertine s’engage dans un univers totalement différent. Mélange de fantasy et de dystopie, on y suit le quotidien d’Artemissia, une apprentie nonne chargée, à son niveau, de s’occuper des défunts afin qu’ils ne reviennent pas à la vie. La jeune femme cache son potentiel pour éviter de se faire remarquer. Mais un jour, une attaque sur son couvent va changer son destin à jamais.
Parfois, quand on veut sauver les autres, on doit se souvenir de se sauver soi-même en premier lieu.
Un poil moins dynamique que Sorcery of Thorns (la faute à un nombre de protagonistes réduits), Vespertine contient quelques longueurs qui sont toutefois plutôt bien équilibrées avec des moments d’actions épiques. Sa force réside surtout dans son duo de personnages principaux. Artemissia n’est, en effet, pas toute seule. Elle se fait aider par un esprit mystérieux. Et leur cohabitation fait des étincelles ! Car c’est l’un des nombreux talents de l’autrice : mettre en scène des personnages captivants.
Margaret Rogerson est une autrice à surveiller de près ! Deux livres lus (sur quatre parus en France) et elle s’est déjà fait une place de choix dans ma liste d’auteurices de grands talents ! Si vous cherchez de bonnes histoires, vous pouvez vous lancer dans un de ses romans, vous ne serez pas déçus !
Grand format : Big Bang – 22€ (relié) 17.90€ (broché) / Poche : N’existe pas
Mes chroniques sur les autres romans de l’autrice :