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L’Héritage des Darcer de Marie Caillet : Plongée au coeur d’une fantastique épopée.

Couverture de L'Héritage des DarcerLorsqu’on s’appelle Mydria, qu’on est la fille unique et chérie des puissants Siartt et qu’on a pour objectif principal d’accéder à un pouvoir plus grand encore en épousant le prince héritier du royaume, la vie ne peut pas être ennuyeuse. Jusqu’au jour où Mydria découvre ses vraies origines. Elle n’est nullement Siartt, mais l’ultime héritière d’une dynastie renversée depuis des générations ! Et pour couronner le tout, à la suite de ses ancêtres, elle est tenue de se lancer à la recherche du trésor familial, recevant pour seules aides un sifflet et le Don d’aile, cet étrange pouvoir capable de vous métamorphoser à volonté… Le pire danger ne l’attend peut-être pas derrière l’errance, la bataille et les cloques aux pieds. Le pire danger pour un coeur confiant ne tient peut-être qu’en un seul nom : Orest.

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Parmi les genres littéraires que j’affectionne, on compte la fantasy. Seulement voilà, si je dévore de YA sans soucis, je lis beaucoup moins de fantasy (entre 3 et 4 livres par an). Mais, j’avoue que ces lectures se révèlent toujours très plaisantes. C’est le cas, ici, de l’Héritage des Darcer.

Cela faisait trois ans que le tome 1 traînait dans ma PAL. Et c’est en attendant Divergente tome 2, après avoir abandonné le très décevant Le Cueilleur de Fraises, que j’ai décidé d’entamer ce livre à la couverture enchanteresse. Quel bien m’en a pris !

– Quelle forme ai-je prise à Liett ? Il y a des jours que je traîne le Don dans mon sillage, et sur lui, j’en sais toujours aussi peu; Répondez-moi : qui suis-je?
– Vous êtes sûre de vouloir l’apprendre ? (…) Eh bien… Déjà, vous battez Madael à plate couture. Je tiens à le préciser. Les dragons, les griffons – dépassé tout ça. Vous conciliez, Votre Altesse, toutes les qualités que vos vénérables ancêtres n’ont pas été fichus d’incarner. La plus jolie, la plus vulnérable et la plus ridicule de toutes les formes ailées…
Le sarcasme parut refluer sur le visage de l’assassin pour se transposer tout entier sur sa bouche, et du bout des lèvres Orest précisa :
– Un papillon.

Ne vous laissez pas surprendre par le rythme lent de ce premier tome. Afin de bien poser l’histoire, les lieux et les personnages, l’action se révèle peu présente dans cet opus. Mais pas inexistante. C’est un point qui en dérangera certainement plus d’un, mais pas moi.

Découvrir cette guilde de gens, disons-le, pas commodes du tout, voir ses liens évolués en même temps que leur quête avançait, c’est voyager avec eux. Vivre ce qu’ils vivent, se sentir personnage soi-même.

Puis My perdit tout sens du concret. Survolant les eaux déchaînées d’une aile frénétique, elle monta, monta, droit vers le ciel, droit vers la vie, abandonnant les autres.

Cette chronique ne serait d’ailleurs pas complète si je ne vous parlais pas de Mydria. Je ne le cacherais pas, j’ai très peu apprécié cette jeune fille pleurnicharde, précieuse, au tempérament exécrable  Au début du moins. Car My évolue, mûrit, prend conscience des choses de la vie, de l’importance de sa quête et du nom qu’elle porte. Au moment où j’écris ces lignes, je lis le troisième et dernier volume. Et My est devenue, presque une amie. Un personnage que j’apprécie, que je comprends, dont les aventures me prennent aux tripes. J’ai peur pour elle, avec elle. J’ai de l’espoir pour son avenir et partage les mêmes désirs qu’elle.

Connaître son Don, la créature qu’elle devient, m’a vraiment déçu au début. Je m’attendais, un peu comme elle, à une créature de poids, avec un certain panache, comme Madael en tant que Dragon. Mais Papillon, voilà bien une forme inattendue. Un vrai challenge, mais un choix judicieux. Car en effet, quoi de plus faible qu’un papillon ? Quoi de plus discret également ? My me surprend toujours à chaque nouvelle transformation par l’utilisation de ses Ailes. D’une faiblesse innée, My a su en tirer une véritable force.

Ce sifflet, ce satané sifflet, elle l’avait laissé à Siartt, sous son oreiller. Comment se faisait-il alors qu’elle le retrouve là ? Innocemment posé au fond de son baluchon.

L’Héritage des Darcer est le premier roman de Marie Caillet. La jeune femme l’a présentée pour le concours du nouvel auteur jeunesse organisé par Michel Lafon en 2009. Elle avait tout juste 18 ans. C’est remarquable.

Une fois ce premier tome fini, j’ai directement enchaîné avec la suite et je ne regrette pas. Cela m’a donné l’impression de vivre les aventures de Mydria à ses côtés. Et j’ai peine à finir le troisième tome parce que tout cela se terminera (bien je l’espère !). Fans de fantasy, je vous conseille ce premier tome de l’Héritage des Darcer. Une jolie plongée dans un univers fabuleux. A lire, sans modération. Merci à Marie Caillet et Michel Lafon pour cette histoire si prenante.55454

1261240 262635_447021195357197_1192810349_n55454Grand Format : Plus édité / Poche : Plus édité55454

5 commentaires

  1. […] ← L’Héritage des Darcer de Marie Caillet : Plongée au coeur d’une fantastique&nbs… […]

  2. […] Du même auteur : L’Héritage des Darcer (Trilogie) […]

  3. J’ai lu ce livre il y a quelques années et je l’avais adoré ! Il faut vraiment que je lise la suite 🙂

    1. Je ne peux que te conseiller de la reprendre ! 🙂 ça s’améliore vraiment de tome en tome pour attendre un final explosif !

  4. […] Du même auteur : L’Héritage des Darcer (Trilogie) […]

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