Ivan est un gorille, mais il n’a rien d’une bête sauvage. C’est un animal paisible qui vit dans un vieux centre commercial oublié de tous. Ivan s’accommode assez bien de sa condition. Il a ses amis : Stella, la vieille éléphante, Bob, le chien errant, et Julia, la fille du gardien. Il a la télé et, surtout, il a le dessin, car Ivan est un peu artiste. Autrefois, ses œuvres faisaient la joie des clients du centre commercial ; aujourd’hui, Ivan ne peint plus que pour le plaisir. Et pour ses amis. Mais l’arrivée de Ruby, une petite éléphante innocente et fragile, dans la pauvre ménagerie, va changer sa vie. Bouleversé par sa tristesse, Ivan se fait une promesse : grâce à lui, elle retrouvera sa joie de vivre et aura une vie meilleure. Dès lors, il n’aura de cesse de trouver une solution pour quitter ce lieu perdu…
Le Seul et unique Ivan raconte l’histoire d’Ivan, un gorille arraché à sa terre natale et qui vit, depuis plus de 20 ans, dans un petit cirque situé dans un centre commercial d’une petite ville des états-unis. Rien de bien palpitant dans le quotidien d’Ivan et de Stella, son amie éléphante. Les jours se ressemblent et les visiteurs délaissent petit à petit le cirque. Pour redonner vie à son activité, Mack, le dresseur, amène une nouvelle recrue, loin de se douter des changements qu’elle va apporter…
Ce livre me tentait depuis pas mal de temps déjà. Découvert en VO sur plusieurs blogs US, j’avais craqué pour la couverture, sans vraiment savoir de quoi ça parlait. Quand Seuil l’a publié, je n’ai plus hésité. Le livre se lit rapidement, c’est écrit gros et les chapitres sont plutôt courts. Pourtant, j’ai trouvé cette lecture interminable.
Un jour, Stella me taquinait en déclarant que les éléphants étaient supérieurs aux singes parce qu’ils éprouvaient plus de joie et de chagrin qu’eux. ” Vos cœurs de gorilles sont froids comme la glace, avait-elle déclaré, les yeux étincelants. Les nôtres sont chauds comme le feu.”
Aujourd’hui, je serais prêt à échanger tous les yaourts aux raisins du monde contre un cœur de glace.
La faute à l’histoire où le quotidien est synonyme de tristesse et qui m’a déprimée au plus haut point. Car, même si l’espoir est au centre de ce roman, impossible de ne pas voir son moral descendre en flèche en tournant les pages. L’ambiance de ce livre m’a dérangée et j’ai même pensé à ne pas le finir. Mais comme je n’aime pas abandonner un livre, je me suis forcée. Et clairement, même si la fin est assez touchante, elle ne suffit pas à effacer le malaise que j’ai eu tout au long de ma lecture.
Je n’ai pas aimé ce roman et je ne le recommande pas. C’est assez difficile moralement et je ne le conseillerai même pas au public visé. Néanmoins, j’ai trouvé intéressant de lire, à la fin du roman, le petit encart racontant la véritable histoire d’Ivan, ce gorille qui a réellement existé et dont Katherine Applegate s’est inspiré.
Grand Format : Seuil – 12,50€ / Poche : N’existe pas
Je suis contente d’avoir lu ta chronique sur ce livre, parce qu’il m’intriguait depuis un moment… Finalement je ne pense pas que je vais l’acheter. Je n’ai pas envie de lire un livre déprimant hihi
Ce livre me tente, mais un truc de fou !
Depuis que j’ai vu la couverture et lu son résumé, je ne pense qu’à le lire. Et malgré ta déception il me tente toujours autant :S