La Bouche de l’Enfer n’est plus, un nouveau conseil de chasseurs de vampires se forme afin de défendre le monde contre les forces démoniaques. Leur guide : Buffy Summers, la tueuse originale. Dans cette huitième saison, Sunnydale, point de convergence des énergies maléfiques, voit le retour d’un vieil habitué dans le large cercle des ennemis…
Élevée au rang des séries cultes, nombreux sont les fans qui ont regardé le coeur serré le dernier épisode clôturant la septième et ultime saison. Mais son créateur Joss Whedon insuffle à nouveau la vie à la Tueuse et au scooby gang au travers d’une huitième saison dessinée ! En effet, la saga se poursuit, reprenant les mêmes personnages, évoluant dans les mêmes atmosphères. Au dessin, le talentueux Georges Jeanty (Deadpool, New X-Men, Gambit).
J’ai découvert Buffy en 98, tout à fait par hasard en zappant un samedi soir. Coup de chance, je suis tombée sur le début du premier épisode. Dès les premières secondes je suis littéralement tombée fan de l’univers de la série. Pendant la diffusion, des comics (bandes dessinés américaines) sont sortis assez discrètement de manière plus ou moins chaotique avant de s’arrêter brutalement.
Je suivais ces comics avec grand plaisir. On pouvait suivre d’une manière plutôt originale de nouvelles aventures de la Tueuse. Alors, quand j’ai entendu parler de la saison 8, j’ai naturellement été emballée.
Mais là, je vous vois faire les yeux ronds en vous demandant ce qu’est cette fameuse huitième saison. Eh bien c’est tout simple, c’est la suite officielle de la série télé. Quand la série s’est arrêtée il y a maintenant quelques années, Joss Whedon a gardé en tête le projet de continuer son histoire en comics. Ce qui signifiait pour lui, plus de liberté, beaucoup plus.
Si vous n’avez pas suivi la série, voici un petit résumé qui en dévoile les grandes lignes:
A chaque génération, il y a une élue. Elle seule à la force de combattre les forces du mal. Elle est dotée d’une force incroyable, d’une solitude pesante et d’une espérance de vie très courte. Aujourd’hui cette tueuse, c’est Buffy Summers. Pendant sept ans, elle se battra contre toute sorte de monstres, mourant et ressuscitant plusieurs fois: humains, démons, tueuses, jusqu’à la dernière année où c’est la Force initiale qu’elle devra combattre. Dans un combat titanesque, elle libérera le pouvoir des Tueuses, rompant ainsi la tradition en activant en même temps toutes les potentielles. A l’instar du gymnase de son ancien lycée, c’est carrément sa ville qu’elle va détruire, fermant définitivement la bouche de l’enfer et laissant un trou béant à la place. Désormais Buffy n’est plus seule et peut faire ce qu’elle veut.
C’est sur ce dernier plan que la série se termine, laissant des millions de fans en deuil.
Cette saison 8 démarre donc sur une Buffy chef de commando. Comme je lisais déjà les comics à l’époque de la série, je n’ai pas été surprise du graphisme un peu particulier des personnages. Dans l’ensemble, il est assez ressemblant, on reconnait bien les protagonistes, même si à certaines cases, ça laisse plutôt à désirer. Mais ça, on aime ou on aime pas, le style comics c’est assez spécial quand même. Ca donne tout de même un nouveau souffle très appréciable à la série.
Au niveau du scénario, pas de doute, on est bien dans du Whedon, on retrouve avec plaisir les codes de la série, le même humour. Ce qui me chiffonne le plus en revanche, c’est que, Whedon s’est bien fait plaisir, un peu trop peut-être. Je trouvais déjà que les deux dernières saisons étaient de trop, que l’on avait perdu le petit truc qui faisait la série, mais malgré ça on le retrouve dans la BD même si le changement est radical. C’est bien simple on passe du fantastique à la science-fiction et le temps du bon vieux Sunnydale me manque, je regrette le temps des trois premières saisons. A la fin de la série, j’imaginais déjà le futur de Buffy, un futur où elle combattrait les démons bien sur, mais où elle aurait une vie sociale, où elle rechercherait les nouvelles tueuses et tout et tout, mais j’étais quand même loin d’être préparée à ça!
On se croirait tout droit sorti d’un spin off de Stargate (bon de très loin d’accord, mais au niveau de l’ambiance un peu tout de même). Le grand méchant est un ancien, pas si ancien que ça, mais sans doute celui auquel on ne se serait pas attendu.
ATTENTION SPOILER! Est-ce vraiment Warren? Si il n’était pas mort, pourquoi la Force a-t-elle pu prendre sa forme? Ce n’est pas elle, puisqu’il tient un objet, mais je dois avouer que l’explication donnée est plutot facile. Digne d’une mauvaise fanfic. Il serait mort vivant alors? Et le crépuscule, qu’est-ce que c’est? Une organisation simplement militaire ou bien mystique?
Et pourquoi Ethan Rayne est habillé comme Spike? Pourquoi sait-il comment il surnommait Buffy? Ca c’est un mystère alléchant. Ce tome soulève beaucoup de questions, la majorité sont très intéressantes, et je brûle de connaitre leurs réponses. Pas de doute, cette saison promet d’être riche en surprise. Ce tome me confirme au moins une chose: je suis toujours aussi fan d’Andrew. Je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir mieux que le Alex des premières saisons, je me trompais. Je l’ai adoré dans la saison 7, même après ce qu’il a fait à Johnatan, que j’aimais beaucoup lui aussi.
Au vu des nouveaux adversaires de Buffy, je ne serais pas étonnée de voir débarquer de nouveau Riley. Si il n’est pas mort entre temps. En tout cas, j’ai bien aimée le dernier épisode, un peu à part des quatre premiers mais réellement émouvant et répondant à une question que je me posais dans le premier.
Coté édition, j’apprécie le travail de Fusion Comics, branche de Soleil et Panini.En fan que je suis des livres reliés, je ne peux qu’être heureuse devant cette édition magnifique au papier de qualité. On ne crachera pas non plus sur les très belles couvertures signées Jo Chen, qui sont bluffantes de réalismes. J’apprécie d’ailleurs que le tome en contiennent plusieurs (en fait le tome 1 rassemble les 5 premiers numéros du comics, on a donc les deux couvertures de chaque numéros), elles sont plus magnifiques les unes que les autres. C’est un très beau livre, un très bel objet de collection.
Editeur : Panini – Prix : 14.95€
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