Combien de vies a une SkyDoll ? SkyDoll Spaceship Collection est un recueil de fragments de la vie de Noa, synthé-poupée à l’existence mouvementée. Six histoires où nous la voyons aux prises avec six métiers différents, dont certains véritablement extravagants, de la cow-girl dans le désert tentant de sauver un troupeau de simili-vaches infestées par des crapauds suceurs de lait, à l’héroïne sexy de dessins animés, ou à la conductrice d’une limousine où se trament des trafics louches. On la voit même tenir le rôle de la Papesse Ludovique dans les mises en scène des phantasmes érotiques et pervers des évêques du Palais. Une tranche de la vie d’une poupée “normale” sur la planète Papathéa : tantôt amusante, tantôt mélancolique ou même tragique. Six artistes exceptionnels ont été invités à illustrer ces histoires incroyables créées spécialement pour eux et pour personne d’autre.
Inégal mais agréable. C’est l’impression qui résume ce hors-série de Sky Doll : Spaceship collection. Barbucci et Canepa laissent s’exprimer dans ce livre, cinq auteurs de talent qui mettent en scène Noa dans des petits boulots aussi divers que surprenants.
Si l’ouvrage surfe clairement sur le succès de Sky Doll, il n’en reste pas moins une lecture agréable.
Des six histoires, seules celles de Matteo De Longis (La Bambola), Pierre-Mony Chan (Voodo Child), Bengal (Like a Virgin) et bien sûr celle de Barbucci et Canepa (Smoke on the water) trouveront grâce aux yeux du lecteur.
Les deux autres, au graphisme bien trop particulier et à l’histoire peu convaincante lasseront rapidement. Car Sky Doll, c’est avant tout un style graphique. Style dont s’éloignent bien trop les deux nouvelles.
Toujours aussi émerveillés par le trait des créateurs de Sky Doll, on adore l’influence seventy’s – Eighty’s qui imprègne le chara-design de Noa. Dommage que l’on ne puisse pas s’en régaler plus longuement.
Grand Format : Soleil – 15.50€ / Poche : N’existe pas