Faustine et Sasha ont dix-sept ans. Ils sont jumeaux. Et sans famille… ou presque. Inscrits dans un pensionnat d’élite en pleine montagne par leur tante marginale, ils découvrent un monde de sélection et de compétition, aux règles impitoyables. Charmant et sociable, Sasha devient vite populaire, tandis que Faustine reste à l’écart. Jusqu’à ce qu’elle ait une révélation inattendue, lors du choix d’une option sportive : le corps à corps avec la pierre et les rochers, l’escalade, c’est là qu’elle retrouve la sensation de vivre. Surtout lorsqu’elle est couvée par le regard violet d’Andrea Salvaggi, le mystérieux assistant du professeur. Leur lien est plus puissant qu’un simple coup de foudre, ils sont encordés… vers quel sommet ?
C’est un roman, pas tout à fait comme les autre dont je vous parle aujourd’hui. Il y a quelques mois, Black moon organisait un grand concours, le Tremplin Black moon. Le but était simple : envoyer son manuscrit qui aurait l’honneur d’être peut-être sélectionné pour être publié dans la désormais célèbre collection d’Hachette. Parmi le jury, il y avait d’ailleurs Margaret Stohl, Christine Féret-Fleury et Lauren Olivier. La gagnante, la voici : Emmanuelle de Jesus qui fait ses premiers pas ici avec Salmacis, le premier tome d’une nouvelle série fantastique.
Clairement, lorsque j’ai implanté ce titre sur mes tables, je me suis sentie intriguée. Que valait ce roman qui s’était distingué parmi plus de 600 concurrents ? Décidée, en plus, à me réconcilier avec la littérature jeunesse française, j’ai décidé de me lancer. Mais à l’arrivée, c’est un avis en demi-teinte que je vous livre.
Moi, je suis celle qui se cache, celle qu’on découvre, celle que l’on compare ; je suis la sœur zarbi du mec très sympa, du petit ami rêvé, du surdoué si cool ; je suis celle qui vit dans l’ombre de son frère. Cela a toujours été ma place et jamais je n’ai eu l’idée de me plaindre. Si je devais être tout à fait honnête, je dirais même que cela m’arrange : c’est p lus facile d’avancer lorsqu’un phare éclaire votre route, balise le chemin, vous évite les obstacles.
Car le problème majeur de ce roman, c’est sa longueur. Bien qu’original dans son intrigue (dont je ne vous révélerai rien pour ne pas vous gâcher votre futur ou actuelle lecture), Salmacis lasse devant son manque d’action. Il faut, en effet, attendre le dernier quart du roman pour voir l’histoire décoller. Un dernier quart trop rapide ! Tout s’y passe à vitesse grand V et la relation entre Faustine et Andrea manque de crédibilité.
Je pense que je me plongerai tout de même dans le second tome qui devrait, je l’espère, corriger les défauts du premier. Je suis curieuse d’en savoir plus. Car malgré ses défauts, les nombreuses références à la mythologie et la nature véritable d’Andrea sont surprenantes et franchement rafraîchissantes par rapport à ce que l’on nous propose dans le genre actuellement.
Grand Format : Hachette (Blackmoon) – 16€ / Poche : N’existe pas
Comme toi, je m’attendais à un peu plus d’action, et c’est ce côté-là qui m’a un peu déçue.
Mais il est vrai que la fin est prenante et surprenante, surtout du côté de la révélation à laquelle je ne m’attendais pas du tout !
Aah je vois ce livre partout et il m’intrigue énormément *o* Mais bon…C’est dommage qu’il soit long…
Un peu long à démarrer mais un concept original qui m’a bien plu.. 🙂