“58,5 kg (mais post-Noël), unités d’alcool : 14 (mais compte en fait pour deux à cause de soirée de nouvel an), cigarettes : 22, calories : 5 422”.
A presque trente ans, Bridget Jones consigne ses déboires amoureux dans son journal. Elle sort trop, fume trop, boit trop, compte les calories et fantasme sur son play-boy de patron.
Sa hantise : finir vieille fille.
Ses objectifs : perdre du poids et trouver son prince charmant.
L’irrésistible confession de la célibataire la plus célèbre de la planète.
Thèmes : Célibat, Romance, Angleterre, Indépendance
Bridget, cela faisait un moment qu’elle m’appelait. Me poussant à venir découvrir son histoire et ses galères. Ni une ni deux, j’ai décidé que c’était le moment pour moi de m’y mettre.
Je dois dire que j’avais bien aimé les films. J’en avais peu de souvenirs mais l’impression générale était restée bonne après toutes ces années. C’est donc avec un oeil frais que j’ai commencé le premier tome.
Femme. C’est pire que paysan – semis, arrosage, arrachage, récolte… On n’en finit jamais. Jambes à épiler, aisselles à raser, sourcils à épiler, pieds à poncer, peau à gommer et hydrater, points noirs à enlever, racines à décolorer, cils à teindre, ongles à limer, cellulite à masser, abdominaux à exercer. Un programme si rigoureusement exigeant qu’il suffit de se laisser aller quelques jours pour se retrouver en jachère.
Helen Fielding a un don pour donner l’impression à toutes ses lectrices de se reconnaître en Bridget. Elle n’est pas parfaite, enchaîne les galères mais s’accroche tant bien que mal. On aime cette fille un peu folle, un peu désespérée aussi mais terriblement attachante.
Bien que paru dans les années 90, Bridget Jones est un indémodable. Ce premier tome traverse le temps sans encombres. Il faut dire que, hormis le contexte, tout est encore très actuel dans ce roman. Les femmes et leurs galères n’ont pas changées en presque 20 ans.
J’ai adoré, pendant ma lecture, trouver également ce petit côté rétro, cette nostalgie des années 90. Un petit plus qui s’ajoute, au fil du temps, à la qualité de ce titre que l’on dévore plus qu’on ne le lit.
Malgré tout, si j’ai adoré le premier tome, je dois l’avouer, le second tome m’a moins emballée. Manque d’originalité, longueurs, la recette n’est pas aussi réussie que la première et sent clairement le réchauffé. Mais j’ai toutefois adorer toute l’intrigue autour de l’ennemie de Bridget. Un peu de crépage de chignon, c’est tout ce que j’aime et ça fait toujours du bien. Il est dommage que cet élément n’ai pas été repris dans le film, il en aurait été clairement meilleur.
Au final, je me demande pourquoi je n’ai pas lu Bridget Jones plus tôt. Cette histoire est un classique de la littérature anglaise à avoir absolument dans sa bibliothèque (et pourquoi pas, à côté d’Orgueil et Préjugés pour un joli clin d’oeil !).
– (…) Au fait, comment vont les amours?
Oh mon Dieu. Pourquoi les gens mariés ne comprennent ils pas qu’on ne pose plus ce genre de questions? Est-ce qu’on leur saute sur le poil en rugissant: “Comment va votre mariage? Vous faites encore l’amour?”
J’attends maintenant la sortie poche du troisième pour voir ce qu’il donne. Je reste sceptique quand à cette suite, pour en avoir lu un extrait et pour avoir également lu les commentaires des lecteurs. Moi qui aime Mark Darcy, je pars déçue d’avance mais qui sait, peut-être la surprise sera-t-elle bonne. 🙂
Grand Format : Albin Michel – Plus édité / Poche : J’ai Lu – 6,90€
Ohh oui quel joli coffret !
la suiite est pas mal franchement ^^ Le coffret est trooop mimi
[…] Bridget Jones : Elle revient ! (dans un coffret collector méga beau) […]
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