Fantaisistes et angoissantes, quatre nouvelles comptines malfaisantes aujourd’hui dévoilées dans ce second coffret !
Rangées sur l’étagère de Billy Brouillard, les comptines malfaisantes sont au nombre de treize. Leurs origines demeurent mystérieuses, mais certains prétendent qu’elles auraient été écrites par le Diable lui-même afin de punir les enfants dissipés.
Guillaume Bianco nous fait le plaisir, en ce mois d’Avril, de nous livrer quatre nouvelles comptines malfaisantes.
Si j’avais bien aimé le premier coffret, ce second volume est, je trouve, bien meilleur. Toujours dans la même veine, à savoir une comptine avec une morale mettant en scène des enfants pas sages, cette suite propose des histoires plus sombres, plus attractives.
Le Bonhomme de la pluie : Un conte assez moralisateur sur la façon de traiter plus faible que soi. Bien faite, c’est pourtant celle qui m’a le moins accrochée.
Angoisse nocturne : Ce qui est assez drôle avec ce conte, c’est qu’il m’a rappelé deux autres histoires. Le début m’a d’abord fait penser à Aristide Broie du Noir car le sujet est le même. Un petit garçon a peur du noir et ne peut dormir. Puis, rapidement, c’est à un conte, lu pendant mon enfance dans la collection Contes et Légendes (plus précisément dans Contes et Légendes de la peur écrit par Gudule), qu’il m’a fait penser.
Dans ce conte, les enfants qui ne dormaient pas lorsque minuit sonnait était emportés par un ogre qui toquait à toutes les maisons pour faire sa tournée. Ces enfants-là subissaient un sort terrible. Je me suis aussi souvenue de mes propres terreurs d’enfant et de ces première nuits dans l’obscurité. Voilà un conte qui a su réveiller l’enfant qui dormait en moi.
Le Nez qui dépasse : Plus incongru, plus surprenant, ce conte a une morale assez abstraite mais je le trouve plutôt rigolo. La curiosité est un vilain défaut et cela se paye d’une manière fort peu glorieuse.
L’heure dernière : Ce conte ci, c’est mon grand coup de coeur. Différent des autres puisque nous avons là, pour une fois, un enfant gentil, il a su me toucher et m’esquisser un sourire. Mignon, triste mais joli, j’ai adoré sa lecture. Et, même si, de toute manière, Les comptines malfaisantes sont absolument à posséder dans votre bibliothèque parce qu’elles en valent clairement la peine, ce conte suffit largement à en justifier l’achat.
Lecture courte, mais très plaisante, Les comptines malfaisantes permettent de prolonger le plaisir de plonger dans l’univers si surprenant de Billy Brouillard. Un incontournable à dévorer d’urgence !
Grand Format : Métamorphoses (Soleil) – 29.95€ / Poche : N’existe pas
Ta chronique me donne bien envie de commencer cette série de livre. J’avais déjà “flashé” pour les couvertures que je trouve superbe.
A voir donc !
Je découvre ton blog et j’aime beaucoup, il est très mignon.
En ce qui concerne ce livre, il me tente et j’adore la couverture!
Merci ^^
J’adore aussi les couvertures de Billy Brouillard, c’est strange à souhait.
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