La posthumanité a réalisé l’utopie, une société parfaite de très précisément trois milliards d’individus éternels, connectés entre eux et au Vivant, l’entité qui les englobe et veille sur eux. Ce monde qui ne connaît pas la mort et se veut le meilleur possible ne peut tolérer ni altération ni addition.
Pourtant naît Zéro, un humain sans code, le trois milliards et unième individu, absent des banques de données. Une anomalie dans un système réputé infaillible. Mais puisque Zéro vit, il faut bien l’intégrer. Sera-t-il rejeté, comme un greffon impossible ? Ou agira-t-il comme un virus, contaminant tout le corps, à son insu ?
Thèmes : Science-fiction, dystopie, Utopie, différence, anti uniformité
Trigger warning : violence, répression
Bien que j’adore les films et séries de SF, je lis très peu de livres dans ce genre. Je ne sais pas pourquoi, ça m’attire moins. Mais de temps en temps, j’aime bien laisser sa chance à un titre SF.
Ce fut le cas dernièrement avec Le Vivant d’Anna Starobinets. Un livre assez déroutant mais qui captive très rapidement. J’en ai beaucoup aimé la lecture, m’intéressant à Zero, cet être hors norme, mystérieux, sans incode, une “erreur” de la nature. L’univers était plutôt intrigant et tout ce suspense autour du rôle du personnage principal me tenait en haleine.
Interlocutrice 3678 : L’enfant a été conçu pendant le festival régional d’Aide à la nature, la nuit de la dernière nouvelle lune, dans le cadre du programme de contrôle de la population, en lien avec la loi sur la plannif…
Agent du SOP : Seriez-vous en mesure d’identifier le père ?
Interlocutrice 3678 : Vous plaisantez ?
Mais j’ai déchanté très vite en arrivant à la moitié du livre. Tout avait si bien commencé pourtant. C’était bien écrit et très divertissant. Et puis l’auteur a fait prendre à son héros une direction incompréhensible. Et je n’ai plus rien compris. Alors est-ce que j’ai loupé quelque chose ? Peut-être, mais j’ai refermé la dernière page de ce roman, très déçue et plutôt perplexe.
Je ne saurais vous conseiller ou vous déconseiller ce livre. Je pense que c’est le genre de titre qu’on aime ou qu’on aime pas, il n’y a pas d’entre-deux. En tout cas, moi, je suis très mitigée. C’était un presque coup de coeur, jusqu’à la seconde moitié. Dommage…
Grand format : Mirobole Editions – 22€ / Poche : Pocket – 8,95€